vendredi 7 mai 2010

Du bidonville au gratte ciel

Les Etats-Unis, pays dont létude fait partie du programme de géographie, pays qu’on a donc commencé a étudier à l’aide d’une émission le concernant. Cette émission que j’ai donc vue en classe aujourd’hui semblait avoir été tournée pendant les années 90 mais je doute que la situation ait changé depuis. L’émission présentait principalement la situation géographique des grandes villes américaines.

La première sur la liste, pour commencer en fanfare: Las Vegas. Symbole de la décadence et du gaspillage, ville du jeu et de l’alcool implantée en plein désert. Cette position très stratégique permet à la ville de ne pas économiser son eau, encore mieux, d’atteindre des records de consommation avec 870 litres par personne et par jour. Autre ville présentée dans l’émission: l’incontournable plaque tournante mondiale: New York. Une presque-île débordante de richesse, d’activités, de grattes-ciel, de travail et… de coins mal famés tels que le quartier de Harlem, en ruine, où le gangster pullule et où 50 meurtres ont été répertoriés en 2005. Aujourd’hui 15 % de la population des Etats-Unis vit en dessous du seuil de pauvreté.

Après quelques constatations, dur de comprendre cet engouement des européens a l’égard des USA. Pays des extrêmes: d’un côté une richesse excessive, montrée à tord et à travers jusqu’à donner une espèce de folie des grandeurs. Démonstration avec les gratte-ciels, ces acteurs d’une course aux sommets, fruit de la libre concurrence du capitalisme démentiel des States.

De l’autre côté, une pauvreté et une misère terrible, des villes, des quartiers entiers laissés à l’abondon et habités par les laissés pour comptes du système économique et les gangsters. Des immigrants d’amérique latine, qui pensent faire fortune en arrivant, mais finissent dans des situations des plus terribles, sans rien. Un pays de l’extrême ou 40 % des richesses est possedée par 1 % de la population.

Malgré tout, l’idée de rêve américain persiste dans les esprits… et se réalise finalement pour les plus aisés d’entre nous. Les intellectuels trouveront parfaitement leur place dans un des endroits agréables de New York ou de Washington où il fait bon de vivre; il suffira de faire preuve d’un peu d’indifférence et d’ignorance envers les classes moyennes et les miséreux du pays. Solidarité 0 aux Etats Unis, où la richesse coule à flots et émerveille le monde entier. Richesse finalement construite sur le dos de la majorité de la population qui subit ce système et n’en récolte aucun avantage.

5 commentaires:

  1. Mais en en Hongrie, c'est bien pire, et la situation est presque aussi flagrante qu'aux USA, même si dans ce dernier pays, jusqu'à une loi récente, au demeurant moindre que ce qui avait été promis lors de la campagne de Obama, la couverture sociale était quasi nulle sauf pour ceux qui ont les moyens de se payer une rente.
    En Hongrie donc: il y a d'un côté la minorité des riches, de l'autre la majorité qui peine de plus en plus durement, et qui paient les excès, les erreurs ou les choix politiques des plus riches à qui on ne demande rien ou si peu! Où la sécu est jeté aux mains du privé, comme les hôpitaux, les retraites baissent, les salaires stagnes, et le smic est mensuellement aux environ de 300e mensuels pour des loyers ou un prix moyen de consommation équivaut pour une part au taux occidental, ce qui donc oblige la plupart des Hongrois à trouver deux ou trois emplois!

    Un rapport (2009) http://www.logement.gouv.fr/IMG/pdf/RapportJDamonSansAbridansUnion_cle73a68a.pdf
    LES POLITIQUES DE PRISE EN CHARGE DES SANS-ABRI DANS L'UNION ...

    Pour ce qui concerne la Hongrie: "Le recensement de 2005 estimait les sans-abris à 30 000 à Budapest dont 8 000 dormiraient dans la rue, ce qui est énorme pour une ville de 2 millions d’habitants."

    En 2010 ce chiffre s'est encore accru: http://www.rfi.fr/contenu/20100204-budapest-recense-abris
    "En Hongrie il y a environ 30.000 à 50.000 sans-abri qui trainent dans les rues, dans l'embrasure des portes, dans les chantiers de construction abondonnés, dans les gares.
    Près de 10.000 d'entre eux pourraient utiliser les refuges temporaires ou les refuges de nuit du gouvernement local ou des asbl. Mais du fait que ces refuges sont surpeuplés et du fait qu'il est difficile de s'adapter à vivre avec d'autres personnes, certains n'ont pas recours aux refuges.

    Presque la moitié de la population des sans-abri et 50% des refuges sont à Budapest. Cependant, un grand nombre de sans-abri vivent dans les comptés de l'est tels que Nyíregyháza and Debrecen, au sud à, au nord à Miskolc, à l'ouest à Pécs et Gyor."

    http://www.feantsa.org/code/FR/country.asp?ID=16&Page=4
    "En Hongrie, 10 millions d'habitants vivent dans la pauvreté soit environ 15% de la population, une situation encore aggravée par la crise. Et les plus touchés sont les enfants.

    Les enfants (de 0 à 17ans) présentent un niveau de pauvreté très élevé de près de 20%. Les familles mono-parentales et les ménages avec enfants à charge présentent, quant à eux, le taux le plus élevé de pauvreté. Difficile donc dans ces conditions de trouver à se loger surtout à Budapest où l’immobilier est assez difficile."

    Et pour ceux qui comprendraient le hongrois ici, http://www.vigilia.hu/2008/6/feher.htm
    Hajléktalan emberek Magyarországon - 1989-től napjainkig = Les sans-abris en Hongrie - de 1989 à nos jours , mais on y évoque aussi le passé: 19e et 20e siècle dans A hajléktalanság rövid története Magyarországon = brève histoire des sans-abris en Hongrie

    Rien de nouveau, donc! Le progrès est donc réservé à certains...

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  4. J'ai supprimé le 1er comm, car il faisait trop bloc - il portait sur la situation en France. Peut-être, je le referai ultérieurement, avec des espaces, comme le suivant.

    J'ai dû supprimer le dernier comm', car j'avais commis trop de fautes!! Désolé, je ne suis pas un habitué des comm sur blog - et les rapports de lumière entre noir et blanc me troublent visuellement!

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  5. En effet, il est triste de voir que cette tendance s'étend a l'Europe, c'est en réalité un problème mondial. Merci pour les chiffres de sans abris, je n'aurais jamais imaginé qu'ils sont si nombreux, c'est assez triste à voir...

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